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Cameroun - Formations dispensées à l'étranger: 500 diplômes passés au scanner

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C'était le principal objet de la 71e session du comité en charge de l'évaluation tenue hier à Yaoundé.

Transparence et objectivité. Recommandations faites par Horace Ngomo Manga, secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) et représentant du ministre à l'ouverture le 06 mars des travaux marquant la 71e session de la Commission nationale d'évaluation des formations dispensées A l'étranger (Cne). 

L'évènement qui s'est tenu hier a eu pour cadre la salle des Actes de l'Ecole nationale supérieure de Yaoundé (Ens). Un choix pas du tout anodin dans un contexte universitaire marqué par la quête de l'excellence. «Grâce à ses progrès constants, l'Enseignement supérieur constitue un motif de fierté nationale. La Cne se présente comme un outil majeur pour l'amélioration du système universitaire, porte d'accès à la société de l'économie du savoir», a déclaré Horace Ngomo Manga dans son discours d'ouverture. La lecture de l'état d'application des résolutions des travaux de la 70e session et l'ordre du jour des assisses énoncés respectivement par le directeur de la coordination des activités académiques et le sous-directeur équivalences ont planté le décor. 

Sur la table de la commission, 500 diplômes à examiner, dont 33 faux diplômes et cinq non-contrôlés. Une journée a donc permis aux membres de 14 commissions, fortement mobilisés pour l'occasion d'apprécier l'authenticité de ces dossiers. 

L'analyse des diplômes des institutions islamiques constitue le cœur des travaux. 

Il faut dire que la rencontre d'hier marquait la 4e session et donc, la dernière de l'année 2013. Toutefois, le secrétaire général du MINESUP a exhorté au respect scrupuleux de la périodicité prescrite par les textes. Qu'à cela ne tienne, le bilan dressé est plutôt reluisant. «Pour 2013, nous avons pu attribuer plus de 2500 équivalences et nous avons détecté plus de 300 faux diplômes», s'est réjoui Marthe Ndjébakal, sous-directeur des équivalences au Minesup. A l'issue des travaux, la liste des faux diplômes détectés va être rendue publique.

© Michèle FOGANG | Cameroon Tribune

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