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Fonction publique: Un concours d’intégration des médecins annoncé

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L'annonce a été faite mercredi 27 août 2014 au palais des Congrès de Yaoundé par le ministre de l'Enseignements supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo à l'occasion de la sortie de la première cuvée de médecins de l'Institut supérieure de technologie médicale (Istm) de Nkolondom.

« Dans la logique de cette homologie structurelle, je vous fais également part de deux annonces fortes : l'examen national d'aptitude à la formation médicale au Cameroun aura lieu, dès cette année, en deux modules : un module pour les établissements publics et un module pour les établissements privés. Les critères d'évaluation seront les mêmes. Mais, cette distinction a l'avantage de la clarté dans les choix opérés par les étudiants, avec les implications subséquentes.» A l'issue de l'examen national de certification de la formation médicale, pharmaceutique et odontotosmatologique, les étudiants des six établissements publics et privés agrées issus du premier examen national d'aptitude. (Octobre 2013 et des examens nationaux postérieurs seront soumis à un concours national d'entrée à la fonction publique camerounaise, au même titre que les autres candidats, docteurs en médecine, lauréats des instituts étrangers, qui en ont convenance. C'est l'une des séquences marquantes du discours du Minesup, au cours de la cérémonie qu'abritait le palais des Congrès.

C'est que, 63 nouveaux lauréats, constituant la première promotion de l'Institut supérieure de technologie médicales (Istm) sont arrivés en fin de parcours, au sein de cette institution. Les uns et les autres peuvent donc d'ores et déjà se préparer au futur concours qui aura lieu « très prochainement », en tout cas, avant la fin de cette année 2014. Cette cérémonie marquait de fait la consécration de 53 nouveaux médecins et 09 nouveaux biologistes cliniques. Ces jeunes futurs professionnels sortent ainsi de l'un des rares instituts privés ayant obtenu l'agrément du Minesup pour former en médecine. Il faut en compter 02 avec l'Université des montagnes de Bagangté (Udm).


Serment d'Hippocrate

Jean-Marie Thomas Ningouloubel, promoteur et président du conseil d'établissement de l'Istm n'a donc pas boudé le plaisir de présenter ainsi, le résultat de la mise en œuvre de son savoir-faire. Aidé en ce sens par le professeur Paul Hagbe, chef de département de sciences cliniques qui a, à plusieurs occasions, été salué et félicité pour ses connaissances qu'il perpétue en les transmettant ainsi à la jeune génération. Mais, il serait mal venu de passer à côté du clou de la cérémonie qui a été, après la remise des diplômes des différents lauréats, la prestation du serment d'Hippocrate par ces derniers. A ce sujet, c'est le secrétaire général de l'Ordre des médecins du Cameroun qui s'y est collé et n'a pas manqué au préalable, de donner quelques précieux conseils aux nouveaux médecins : « un médecin mal formé est plus dangereux qu'un fou armé, parce que lorsque le fou armé entre dans une salle, il peut tout au plus tuer 4 à 5 personnes avant d'être maîtrisé. Tandis que la médecin mal formé tuera toute sa vie sans jamais être inquiété».

Et ce n'était pas tout, pour le vice-recteur de l'Université de Douala, qui assure le parrainage académique des diplômes délivrés par l'Istm, la nouvelle cuvée doit se « mettre au service de l'homme. Car celui qui sauve une vie, se rapproche de Dieu. Mais celui qui exige de l'argent pour ce service, s'éloigne de Dieu de plusieurs milliers de kilomètres». Ainsi, tour à tour, dans leurs différentes allocutions, le ministre de la Santé publique, le parrain de cette première promotion, Dr. Sébastien Omboto, et tous les orateurs précédemment cités, n'ont pas cessé d'apporter de précieux conseils aux nouveaux médecins.

Florette MANEDONG | Le Messager

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