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L’Afrique de l’Est se dote d’un observatoire pour le climat

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L'Afrique de l'Est vient de se doter d'un observatoire sur l'environnement.

C'est ce qu'il faut retenir de la rencontre régionale sur la problématique des changements climatiques qui vient de se dérouler à Djibouti du 2 au 4 mai 2015.


Crédit image: Flickr/World Bank Photo Collection

La conférence était organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et celui de l'Environnement de Djibouti, en collaboration avec le département des changements climatiques de l'Université Yale aux Etats-Unis.

Basé dans les locaux du Centre d'Etudes et des recherches de Djibouti (CERD), cet observatoire aura pour rôle de permettre aux scientifiques de se concerter pour s'échanger les informations et de proposer des solutions aux risques qu'entraînent les changements climatiques.

En outre, il devra permettre de mesurer, améliorer et communiquer les fonctions des systèmes écologiques liés à la résilience et à la durabilité.

Dans un premier temps, l'Observatoire sera financé par les pays de l'Afrique de l'Est et des organismes comme le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE).

La création de cet observatoire intervient à sept mois de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) qui est prévue pour se tenir en décembre 2015 à Paris (France).

“L'Afrique doit exiger que les paroles soient suivies d'actes et que les pays du Nord qui sont les plus grands pollueurs prennent leurs responsabilités.”

Nabil Mohamed Ahmed, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Djibouti

"Pour l'Afrique à la COP21, il ne s'agira pas de dire que nous avons signé et ratifié toutes les conventions et que nous avons élaboré des programmes d'atténuation et d'adaptation. Les schémas d'adaptation et les stratégies que nous présenterons devront faire ressortir de véritables idées innovantes, innovatrices et réalistes adaptées aux problèmes et risques prévisibles", indique Nabil Mohamed Ahmed, Ministre djiboutien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui se félicite de la création de cet observatoire.

Celui-ci ajoute que "l'Afrique doit exiger que les paroles soient suivies d'actes et que les pays du Nord qui sont les plus grands pollueurs prennent leurs responsabilités".

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