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Orientation scolaire: Le COSUP, un instrument libre et gratuit au service des jeunes, mais méconnu des jeunes

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De toutes les structures étatiques sensées permettre aux élèves et étudiants de trouver un emploi, de se forger une carrière, un avenir voire d'être à la place qu'il faut suivant le profil de chacun, le Centre pilote d'Orientation Scolaire, Universitaire et Professionnelle (COSUP) de Yaoundé est certainement le seul qui aura eu le courage dès son lancement, de se débarrasser de tous les oripeaux présents au Fonds national de l'emploi (Fne), au PAJER-U, PIAASI, PIFMAS et autres et qui jusqu'ici freinaient l'ardeur des chercheur d'emplois, des promoteurs ou des jeunes à la recherche de financements ou simplement, d'une oreille attentive pour les conseiller, les orienter.

Le visiteur qui franchit, à tout hasard le seuil du COSUP situé à Ngoa-Ekelle près du campus de l'Agence Universitaire de la francophonie (Auf), face à la Semil (sécurité militaire) sera surpris d'être immédiatement reçu, puis orienter chaleureusement, sans pour autant avoir pris rendez-vous. C'est d'ailleurs une sorte de leitmotiv ici, et les premiers supports de communication de la structure précisent tous « Accès libre, gratuit et sans rendez-vous… ». Des mots qui prennent tous leurs sens entre les murs assez propres du COSUP, où l'on peut se rendre compte que tout ce qui est dit, est fait, et dans les règles de l'art.

Mais aucune œuvre humaine n'est hélas parfaite. Aussi l'on peut regretter pour l'instant, que les services offerts par le Cosup à destination des élèves, étudiants et jeunes ne sont pour l'instant pas très connu de ces derniers, quand bien même la quasi-totalité des Conseillers d'orientation des différents établissements scolaires de la ville de Yaoundé auront été sensibilisé sur l'importance de diriger les élèves vers Ngoa-Ekelle où se situe le Cosup, une fois l'entretien terminé avec ces derniers. C'était à la faveur de la première grande sortie du Cosup en 2013, lors des journées portes ouvertes du Lycée bilingue de Yaoundé sis à Essos où une responsable du Cosup, Mme Dipende, recevait autant les élèves, parents d'élèves que des collègues conseillers d'orientation qu'elle tentait de rassurer parce que certains d'entre eux voyaient en le Cosup un concurrent et non pas un atout à utiliser dans leur travail quotidien dans les établissements scolaires et universitaires.

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