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Renforcement de la coopération universitaire Afrique-UE: la Commission soutient le projet visant à doubler la taille du programme de partenariat

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Les universités africaines et européennes doivent relever des défis similaires: se moderniser, proposer des programmes d’études appropriés et offrir aux étudiants davantage de possibilités d’élargir leurs compétences afin d’améliorer leurs perspectives d’emploi. Ces questions figureront parmi les thèmes que Mme Androulla Vassiliou, commissaire européenne chargée de l’éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse, abordera lors de la réunion qui aura lieu demain 27 mars à Bruxelles avec les représentants de 60 universités africaines. La manifestation organisée conjointement par la Commission européenne et la Commission de l’Union africaine dans le cadre de l’initiative d’harmonisation et d’ajustement de l’enseignement supérieur africain (Tuning Africa) est ciblée sur la mobilité des étudiants, la reconnaissance des certifications et des unités, ainsi que la mise au point de nouveaux programmes d’études et de programmes d’études communs. Au cours des sept prochaines années, le nouveau programme Erasmus+ devrait fournir des bourses à 25 000 étudiants et universitaires africains afin qu’ils suivent des études ou une formation en Europe et environ 2 750 chercheurs africains devraient recevoir une aide dans le cadre des actions Marie Skłodowska-Curie.

«L’enseignement est le meilleur investissement qui soit pour lutter contre les inégalités et la pauvreté. Nous devons mieux coopérer à tous les niveaux pour aider les établissements d’enseignement supérieur à élaborer des programmes d’études appropriés, permettre aux étudiants et au personnel de surmonter les obstacles à la mobilité et garantir la reconnaissance des certifications», a déclaré la commissaire. «La qualité de l’enseignement supérieur et sa capacité de réponse aux besoins de la société doivent être au cœur de toute réforme. Les employeurs demandent que les diplômés des universités soient dotés de compétences modernes, et l’initiative «Tuning» nous aide à œuvrer en ce sens. Je suis favorable aux projets visant à étendre le programme», a-t-elle ajouté.

L’un des objectifs de la réunion de cette semaine est de doubler le nombre d’universités africaines couvertes par l’initiative, pour le faire passer de 60 (et 130 000 étudiants de premier cycle) à 120 d’ici à 2015. Lancée en 2011, l’initiative «Tuning» vise à renforcer la pertinence et la qualité des cours universitaires en associant les employeurs et d’autres parties prenantes à la conception des programmes. Elle tend également à améliorer l’évaluation des établissements et à mettre en place un cadre pour l’assurance qualité et l’accréditation. Les objectifs s’appuient sur les thèmes abordés lors de la conférencedu partenariat Afrique-UE qui s’est tenue à Libreville, au Gabon, en mai 2013.

Outre les bourses octroyées au titre du programme Erasmus+ et des actions Marie Skłodowska-Curie, le soutien apporté par l’UE au programme de mobilité «Nyerere» facilitera également les échanges à l’intérieur de l’Afrique, le but étant de retenir les étudiants et d’accroître la compétitivité et l’attractivité des établissements.

Prochaines étapes

La prochaine manifestation relevant de l’initiative d’harmonisation et d’ajustement de l’enseignement supérieur africain aura lieu en octobre 2014 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et sera ciblée sur les diplômes communs, à savoir les programmes d’études mis au point par deux ou plusieurs universités internationales.

Contexte

Les politiques de développement menées par l’Union européenne en Afrique sont axées sur la bonne coopération, l’innovation et la qualité en matière d’enseignement supérieur, la mobilité des étudiants et du personnel et l’appui institutionnel. Dans le cadre de la stratégie commune Afrique-UE, l’UE contribue au programme de mobilité universitaire intra-ACP (destiné aux pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) et au programme Nyerere de l’Union africaine, qui offre des bourses de mobilité à l’intérieur de l’Afrique aux étudiants en master et aux doctorants qui se spécialisent dans des matières essentielles pour le développement socio-économique.

Depuis 2007, l’UE a contribué à hauteur de 78 millions € à des programmes d’enseignement supérieur bénéficiant aux étudiants et aux universités d’Afrique subsaharienne. Au cours des sept dernières années, 4 600 étudiants africains et 980 membres du personnel universitaire de tout le continent ont reçu des bourses du programme Erasmus Mundus et plus de 2 000 Africains se sont vu octroyer des bourses de recherche dans le cadre des actions Marie Skłodowska-Curie.

Outre les possibilités élargies qu’elle offre au titre d’Erasmus+, au cours des quatre prochaines années, l’UE a également l’intention de fournir des bourses à quelque 500 étudiants et 70 membres du personnel universitaire en Afrique dans le cadre du programme de mobilité africaine.

L’initiative d’harmonisation et d’ajustement de l’enseignement supérieur africain (Tuning Africa), lancée en janvier 2011, vise à améliorer les compétences, à accroître la pertinence des cursus par rapport aux besoins de la société et à mettre au point des certifications comparables et compatibles. À ce jour, six ateliers ont eu lieu.

La Commission de l’Union africaine défend l’assurance qualité et l’harmonisation des programmes d’enseignement supérieur. Le but est de renforcer la coopération entre les universités, les agences d’assurance qualité, les organismes d’accréditation, les ministères de l’éducation et les gouvernements nationaux.

L’université panafricaine joue un rôle essentiel dans la promotion de la mobilité et l’harmonisation des programmes et des diplômes. Le but du mécanisme africain d’évaluation de la qualité est de pouvoir mesurer les performances des établissements d’enseignement supérieur à l’aune de critères définis d’un commun accord par les universités de l’ensemble du continent africain. Ce mécanisme contribue à la mise en œuvre de la convention d’Arusha, qui vise à renforcer la comparabilité, la transparence et la reconnaissance mutuelle des grades et des certificats universitaires en Afrique.

Ces mesures viennent compléter la stratégie «L’enseignement supérieur européen dans le monde» que la Commission européenne a adoptée en 2013 et le dialogue que l’UE entretient avec les pays et les régions tiers des quatre coins du monde sur les politiques de l’enseignement supérieur.

Pour de plus amples informations

Contacts:

Dennis Abbott (+32 2 295 92 58)

Dina Avraam (+32 2 295 96 67)

Africa-EU Partnership

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