Les raisons qui poussent à rester dans “un mauvais mariage”

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Deborah Chelette-Wilson et John Codron, des experts de la famille et des relations amoureuses, ont énuméré les raisons qui poussent les personnes à rester dans un mariage sans amour. La principale, sans surprise, ce sont les enfants.  “La sagesse commune a évolué au fil des années. Par exemple, jusqu’à son divorce en 1975, Ann Landers a toujours conseillé les couples à rester ensemble pour le bien des enfants. Depuis, il est devenu courant d’entendre qu’un “bon divorce” est mieux pour les enfants qu’un “mauvais” mariage”, explique John Condron à Your Tango.

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“Pour les gens qui se séparent, surtout quand il y a des enfants, ce n’est pas aussi facile qu’il n’y parait”, ajoute Chelette-Wilson. “Beaucoup de raisons peuvent créditer une mauvaise relation qui perdure comme “je veux que mon enfant ait un père ou une mère dans sa vie, ce que je n’ai pas eu!”"

Illusion, religion et peur
Les autres raisons à cela sont multiples. “Certains tombent amoureux d’un rêve. Nous voyons en l’autre ce qu’il pourrait être, ce que nous rêvons qu’il soit et nous ignorons le fait qu’il est en réalité une personne mauvaise avec qui nous partageons notre vie.”

La religion, la peur de la séparation, de l’échec, de la douleur, du “qu’en dira-t-on” ou des efforts à fournir quand on divorce peuvent également être un frein à la séparation pour certaines personnes. Tout comme le manque d’implication. “Bon nombre de gens continuent dans des relations insatisfaisantes pendant des mois voire des années parce qu’ils n’ont pas l’énergie ou la motivation de lutter pour quelque chose de mieux”, continue Deborah Chelette-Wilson.

Existe-t-il une bonne raison?
Mais pour les spécialistes, “aucune raison n’est bonne. Une relation saine devrait être bénéfique pour les deux. Les désirs de chacun devraient se rencontrer. Cela ne devrait pas être nocif ou embêtant de partager avec sa moitié. Nous devrions avoir en tête que nous ne pouvons être heureux tous les jours et se souvenir que l’autre ne peut pas toujours nous rendre heureux, mais si le sentiment de malheur est présent constamment, il est peut-être temps de changer!”, note John Condron.

Il spécifie toutefois aux personnes que, peu importe leur choix, il faut le faire pour soi. “La chose la plus importante à avoir en tête est que le monde peut nous blâmer et nous juger ou qualifier nos choix de “stupides”: ils n’ont pas vécu nos vies!”