Le nombre de rapports sexuels par semaine pour être heureux

Magazine Hommes & Femmes  
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Combien de fois par semaine faut-il faire l'amour pour être heureux? A priori, la réponse à cette question devrait être subjective,mais cette étude publiée dans la revue Social Indicators Research permet une tentative de définition du nombre de rapport idéal.

"Avoir plus de relations sexuelles augmente le bonheur, mais ce qui rend les gens encore plus heureux c'est de penser que notrefréquence de rapports est supérieure à celle des autres," explique Tim Wadswort, professeur de sociologie à l'université du Colorado, le principal auteur de l'étude. D'après ses résultats, nous serionsgénéralement plus heureux quand la fréquence de nos rapports sexuels se trouve légèrement au-dessus de la moyenne nationale.

Si l'on se base sur la moyenne nationale en France qui est de 8,9 rapports par mois, selon nos calculs les Français devraient donc faire l'amour environ trois fois par semaine pour être parfaitement heureux. Pour quelles raisons? Explications. 

Question de comparaison

Afin de comprendre comment la vie sexuelle des autres nous influence, Tim Wadsworth s'est intéressé au cas de 15.000 américains dontles habitudes de vie ont été recensées entre 1993 et 2006. Ces sondages nationaux lui ont permis de déterminer dans quelle mesure la fréquence des rapports sexuels influençait le bien être. Lapremière conclusion à laquelle il est parvenu en analysant ces chiffres? Plus les rapports sexuels étaient fréquents, plus le bonheur rapporté était élevé.

Mais si l'étude s'arrêtait là, on n'aurait rien appris de nouveau. Car ce qu'a également découvert notre chercheur, c'est que plusles autres ont de rapports sexuels, moins on est heureux. Pour être vraiment satisfait de sa vie sexuelle, il faudrait donc avoir un peu plus de rapports sexuels que la moyenne. Bref, nousréagirions un peu comme cet écolier qui, malgré un 15 en maths ne serait pas content parce que la plupart de ses camarades auraient 16.

Pour parvenir à cette conclusion, le sociologue a créé plusieurs groupes à partir des données fournies par ces 15.000 américains,chacun des groupes jouant le rôle d'une sorte de classe sociale, de la même manière qu'on compare les revenus en fonction des catégories socioprofessionnelles.

En introduisant donc cette notion de groupe, le chercheur s'est ainsi rendu compte que le bonheur était pondéré par l'appartenance à tel ou tel groupe. Finalement, le bonheur ne serait donc pas lié uniquement à la fréquence des rapports mais aussi à ceux qu'on imagine ou dont on sait être ceux de son entourage. 

Le rôle des médias

Cependant, à l'inverse des signes extérieurs de richesse et des bonnes notes en maths, le sexe est (en général) une affaire privée.Alors comment estimer le nombre de rapports sexuels qu'ont nos voisins ou nos amis?