Encore une étude qui s'intéresse aux relations longue distance. En juillet, Michel Alberganti vous faisait part ici-même d'une étude de l'université de Hong Kong qui montrait que la relation à distance possédait des qualités sous-estimées: ces couples ressentiraient une plus grande intimité en raison d'une idéalisation du partenaire et d'un plus grand dévoilement.
Alors que les chercheurs s'intéressaient jusqu'ici peu au phénomène, trois universités américaines ont collaboré pour répondre à cette question: les relations longue distance peuvent-elles fonctionner? Et la réponse est oui, s'enthousiame The Pacific Standard qui reprend une étude publiée dans le Journal of Sexand Marital Therapy.
Les chercheurs prouvent que ce qu'on entend sur ce genre de relations est faux: «Les couples qui vivent loin l'un de l'autre rendent souvent compte d'un meilleur fonctionnement dans de nombreux domaines.»
En étudiant à la fois le quotidien des couples séparés géographiquement (474 femmes et 243 hommes) et celui des couples vivant près l'un de l'autre (314 femmes et 111 hommes), les chercheurs n'ont distingué que peu de différences. Les participants ont dû remplir des questionnaires concernant des points comme l'intimité,l'engagement, la communication, la satisfaction (ou l'insatisfaction) sexuelle ainsi que les angoisses psychologiques, en précisant également le nombre de kilomètres qui séparait le couple et la fréquence des rencontres.
Résultats: plus le couple vit loin l'un de l'autre, plus il se satisfait dans des domaines comme l'intimité et la communication,domaines trop souvent négligés par les couples non séparés.