Les étudiants de l'école supérieure Veenendaal aux Pays-Bas ont eu l'agréable et étonnante surprise de découvrir sous leur test d'économie toutes les réponses aux questions posées par le professeur. Mais leur bonheur n'a duré que peu de temps: suite à cette erreur de photocopie, l'examen a dû être reporté.
Stupéfaction chez les étudiants qui avaient été soigneusement répartis en six locaux différents afin d'éviter toute tricherie lors de cette importante épreuve d'économie. Alors que l'ambiance studieuse et fébrile inhérente à un examen s'était emparée d'eux, les étudiants ont tourné les pages de questions que leur avait concoctées les professeurs. Là, surprise: à la fin de l'examen se trouvaient toutes les réponses aux questions décisives pour leur année académique. Quelques élèves ont immédiatement averti leurs surveillants, lesquels ont prévenu le chef de section. L'examen a dû être suspendu.
Le recteur de l'établissement reconnaît l'erreur du corps professoral. "Cela arrive rarement. Dans 99,95% des cas, on n'envoie pas les réponses au département de photocopiage en même temps que les réponses. Dans le cas présent, c'est ce qui a été fait, d'où la faute d'impression".
Si les étudiants savent qu'ils ne réchapperont pas à l'épreuve d'économie, ils ne savent pas encore quand celle-ci sera à nouveau programmée. "Préparer un tel test constitue une masse de travail énorme", regrette le recteur Kees Kloet. "Tous les enseignants en charge du cours doivent le contrôler, ce qui prend également beaucoup de temps. Cette fois, on évitera d'envoyer les réponses avec les questions d'examens pour qu'on nous les photocopie", plaisante-t-il tout de même.
Le recteur et les professeurs se sont excusés auprès des étudiants qui avaient passé des jours voire des semaines à préparer leur examen. "C'est une erreur de notre part et nous l'assumons pleinement. Nous réparerons le mal dès que possible afin de leur présenter un nouveau test", promet-il. Pas de chance pour ceux qui s'étaient préparés correctement pour l'épreuve et espéraient en être débarrassés, mais une aubaine pour tous ceux pour qui la matière n'avait pas pu être assimilée en temps et en heure.