Les 10 Profils de baby sitters les plus populaires au Cameroun
Ce n'est pas l'activité la plus considérée au Cameroun, pourtant le baby Sitting n'est pas moins répandue. Des amateurs aux professionnels, ils sont plus proches des ménages, encore faut-il savoir les reconnaître. Voici les 10 profils de baby sitters, les sollicités au Cameroun.
Les parents : Impossible de les manquer. Peu importe les classes sociales, ce sont premiers baby Sitter les plus prisés du Cameroun. Pour peu que leurs enfants partagent encore le même toit, à la moindre occasion ils se retrouvent coincés avec leurs petits fils. Pas parce qu'ils les adorent pour autant, mais parce que le petit parent s'en est allé pour un nouveau rodéo ou dans les ‘mapannes' pour les plus familiers.
Les Complices : Ce sont les sœurs et frères des parents. Au moindre souci, à la moindre occasion, ils débarquent prêts à apporter leur soutien. De manière générale, le process est simple. Ils prennent acte de la situation et font rentrer les enfants. Puis vous souhaite un « courage ma sœur/bonne chance ma sœur ! Non ne t'inquiète pas avec les enfants, je gère ». Attention, autant ils sont complices, autant ils peuvent vous glisser entre les doigts. Le secret est dans la motivation que vous leur apportez.
Les voisins : C'est ici que se mesure toute la beauté de la famille élargie en Afrique. Aucun lien de parenté n'est fondamentalement nécessaire, mais il suffit d'un « ma co'oo » pour faire passer la sauce. Un petit justificatif soutenu par « je ne mets pas long » et voilà, l'enfant est accueilli dans un nouveau foyer, bon gré mal gré.
Les grands parents : Les vacances chez mémé et pépé sont souvent préparées à l'avance. Rendez-vous pris au pire des cas un mois avant. Si dans les autres cas aucun conseil n'est donné, dans ce dernier ce sont des tonnes. Restez obéissant, ne dérangez pas, etc. bref toute une homélie sur le bon vivre auprès des grands-parents que leurs propres enfants eux n'ont jamais supporté. Mais bon, il ne faut pas être très malin pour savoir qu'il s'agit pour ces derniers d'une nouvelle garderie, le temps des vacances.
Les copines : elles ne sont pas aussi flexibles. Quoi ? Garder l'enfant de qui ? Le parent se doute très souvent de cette réaction. Alors les plus futés s'inventent les pires excuses. Pires bien sûr parce que l'ami est suffisamment proche pour pressentir la ruse. A malin, malin et demi mais fort heureusement pour eux, l'amitié à souvent le dernier mot.
Le quartier : au Cameroun, plus ils sont occupés, moins ils prennent soin de leur enfant. Si ce n'est pas devant la Télé ou Internet qui deviennent les maîtres de maison, c'est la grande compagnie du quartier. Mettez-y tout ce qui vous vient à l'esprit. Le voisinage, les amis, les passants, en somme la rue est partie pour devenir le nouveau centre d'accueil. On va faire comment ?
La ménagère : au Cameroun il y a comme une coutume volontaire ou pas, de faire confusion entre ménagère et Baby sitter. Mais à y prêter attention, la mauvaise fois y est bien présente. Comment celle qui doit faire le ménage, nettoyage de la maison et voire jouer les cuisinières doit encore se tourner vers du baby sitting, sans perdre la tête ? Or malgré ces taches à leur donner le tournis elles s'exécutent. Prière que la fin du mois les libère. D'ailleurs c'est même combien ?
La nounou : Aujourd'hui au Cameroun, on compte de moins en moins de nounous. Phénomène qui était pourtant parti pour prendre de l'ampleur, s'est atténué à cause des faits divers à vous glacer le sang. Un effet totalement contradictoire entre laisser son enfant chez la voisine (dont on ignore souvent son nom de famille) et l'esprit criminel qui se cache derrière des soi-disant professionnelles. Vers quel saint se tourner ?
Les centres de loisir : Les centres de loisir sont alors de plus en plus convoités. Leur poussée dans les grandes villes offre comme un bol d'air aux parents à la recherche d'un espace de détente aussi bien pour leur enfant que pour eux. En effet sortir pour s'aérer la tête avec le vacarme de ceux-ci à la maison alors qu'on arrive à peine à déstresser du boulot. Mais ils se rendent assez tôt compte qu'ils vont jouer les baby sitters, en tachant de faire en sorte qu'ils ne salissent pas trop ou ne se perdent pas.
Les professionnels : C'est pour les retrouver que les entités comme Genius Centers existent. Leur rôle est de proposer des solutions qui répondent aussi bien au développement de l'enfant dans un écosystème ludique et entrepreneurial. D'ailleurs pour ces grandes vacances ils proposent des ateliers d'initiation en ingénierie informatique, pour canaliser l'esprit des enfants et entre nous, donner un moment de répit aux parents. C'est le baby sitting le plus en vogue au Cameroun.
André Michel NYEM