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Sémaine du forestier: Améliorer la gouvernance forestière à travers l’inclusion de toutes les parties prenantes

News Actualité  Dschang, Ouest, Cameroun
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L'amélioration de la gouvernance forestière dans le bassin du Congo a été au cœur du séminaire thématique tenu pendant la 5ème édition de la semaine du forestier. 250 étudiants venant de diverses facultés de l'Université de Dschang ont participé à ce séminaire.

La 5ème édition de la semaine du forestier s'est tenue du 19 au 24 Avril 2015 sur le campus principal de l'Université de Dschang. Initiative de la Famille Forestière de la Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA), elle était placée sous le thème : « Formation forestière : levier de la bonne gouvernance dans la gestion durable des forêts du bassin du Congo ». Au cours de cette semaine, 250 étudiants issus des Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Faculté des Sciences et Facultés des Sciences Juridiques et Politiques ont été formés par les experts sur la gouvernance forestière dans le Bassin du Congo. 50 étudiants faisant partie des 250, et membres actifs de la Famille Forestière, ont reçu un renforcement de leurs capacités en cartographie. Ces formations étaient financées par les partenaires de l'Université de Dschang dans le cadre du renforcement de la gouvernance forestière, notamment le Centre for International training and développement de l'Université de Wolwerhampton et le FODER (Forêt et développement rural).

La série de conférences des experts a débuté Mardi 21 avril avec la leçon inaugurale délivrée par le Pr Léopold Donfack Sokeng. Au cours de cette communication, le juriste publiciste, par ailleurs vice-recteur de l'Université de Dschang a fait une analyse critique des dispositifs nationaux, communautaires et internationaux de la gouvernance forestière. Il a, ensuite, proposé de remplacer le concept de gouvernance forestière par celui, plus large, de gouvernance du développement durable. L'effectivité de cette gouvernance du développement durable ne sera possible que s'il y'a une réduction de la gestion néopatrimoniale des forêts ainsi que la corruption qui gangrènent le secteur forestier. Selon Patrice Bigombe Logo, autre intervenant, la gestion néopatrimoniale des forêts est la gestion des forêts pour servir les intérêts particuliers et non l'intérêt général comme ça devrait être le cas. Pour réduire cette forme de gestion des forêts, il faut, selon le politologue, moderniser et rationnaliser l'Etat, et améliorer le statut du personnel qui travaille dans le secteur des eaux et forêts. L'amélioration de la gouvernance forestière implique donc une chaine de responsabilités à la fois individuelles et collectives. Pour Rodrigue Ngonzo (FODER), ce processus multi-acteur comprend à la fois les acteurs et institutions du secteur informel et les acteurs et institutions du secteur formel. Il permet à tous les acteurs de participer à l'élaboration des prises de décision. La prise de décision sera effective lorsque les parties prenantes au processus de gouvernance forestière auront été formées. A ce sujet, le Dr Joseph Keutcheu a proposé que les programmes d'enseignements soient orientés vers les cibles particulières. En ce sens, il est important de catégoriser les acteurs à former par rapport aux compétences requises en termes de savoir, de savoir-faire et de savoir être. Les méthodes pédagogiques doivent être andragogiques c'est-à-dire adaptées à des cibles spécifiques, à leur âge et à leur maturité.

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