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FIFA –FECAFOOT – MINSEP: Une thèse de droit passe au scanner les relations entre les trois institutions

News Actualité  Dschang, Ouest, Cameroun
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Alain Clotaire Feze a obtenu son Master en droit communautaire et comparé CEMAC à l'Université de Dschang, en soutenant, le 18 avril 2015, des travaux qui dissèquent la crise institutionnelle du football camerounais.

Me FEZE face au jury
Me FEZE face au jury

La Fédération internationale de football association, organisation non gouvernementale de droit privé suisse, menace la souveraineté des Etats membres, en dépit du fait qu'elle n'est pas un acteur de droit international public. D'où la résistance de l'Etat du Cameroun, qui à travers un arsenal juridique, tient à garder un œil sur ce qui se passe à la Fédération camerounaise de football. Et c'est de là que vient la crise, la FECAFOOT brandissant l'argument de son autonomie et du principe de la non-ingérence de l'Etat dans son fonctionnement tel que prescrit par la FIFA. Telle est la conclusion de la thèse de Master en droit communautaire et comparé CEMAC soutenue par Alain Clotaire FEZE le 18 avril 2015 à l'Université de Dschang. Elle est intitulée : « Organisations sportives internationales et souveraineté des Etats : L'exemple des rapports entre la FIFA, la FECAFOOT et le Cameroun ». Outre le Prof. Célestin Keutcha Tchapnga qui a dirigé ce travail de recherche, le jury était constitué du Prof. Joseph Kankeu (président) et du Dr Salomon Bilong (examinateur). Le candiadat a obtenu la note de 16 sur 20.

Photo avec les membres du jury après le verdict final
Photo avec les membres du jury après le verdict final

D'après le lauréat, ses objectifs étaient de démontrer que « malgré l'état tumultueux des rapports entre la FIFA, la FECAFOOT et le Cameroun, un compromis est possible. Il s'est agi d'éveiller les consciences des dirigeants de la FECAFOOT sur le fait que cette instance n'est pas un Etat dans un Etat. J'ai également voulu rappeler que la FIFA, malgré sa puissance, gagnerait à respecter la souveraineté des Etats. Enfin, le travail visait à rappeler à l'Etat que la FECAFOOT est avant tout une association privée, même si elle remplit une mission de service public ». Pour mener à bien ses analyses, le candidat a opté pour la méthode juridique et la méthode sociologique. Il a identifié un problème au départ : « La souveraineté de l'Etat du Cameroun est menacée par une ONG privée de droit suisse. Si l'on admet que l'ONU, de part la supranationalité des normes internationales, peut agir sur la souveraineté des Etats, on est en droit de se demander si ce principe peut s'appliquer aux organisations sportives internationales ».

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