Depuis samedi 3 mai 2014, le campus principal de l'Université de Douala s'est transformé en village des jeux, pour accueillir la torche olympique qui a illuminé la dix-septième édition des jeux universitaires. Huit universités d'Etat, quatre grandes écoles et huit institutions privées ont pris part à cette édition, avec une présence effective des différentes délégations dans le campus depuis le début des jeux. D'après le Pr Paul Henri Avam Zollo, président de la Fédération nationale du Sports universitaires (FENASU), cette édition était placée sous le thème de la concorde nationale. Il explique que « la configuration actuelle des jeux, qui associe les compétitions sportives et les compétitions culturelles et folkloriques, est le fruit d'une réflexion permanente au sein de la FENASU, grâce à l'accompagnement de l'Etat du Cameroun à travers le ministère de l'Enseignement supérieur. » Les athlètes se sont affrontés dans diverses disciplines sportives olympiques et paralympiques : l'athlétisme, le basketball, le football, le judo, le handball, la lutte, le tennis, le volleyball, le tennis de table, le handisports, le fan's club.
A l'issue des compétitions, l'on peut constater que les « grands équilibres » sont respectés, avec notamment trois groupes de délégations aux performances stratifiées. Dans le premier groupe, l'on a l'Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) qui continue de trôner sur les jeux. Il se situe toujours au-dessus de la douzaine des médailles d'or et collectionne toujours plus de 30 médailles au total. Le deuxième c'est le groupe des challengers constitué des universités de Douala, de Yaoundé I et Yaoundé II, de Dschang et de l'Institut du Golfe de Guinée. Ces derniers se positionnent toujours avec au moins cinq médailles d'or et plus de 20 médailles au total. Le troisième, enfin, ce sont les autres, qui forment une base large et qui participent à l'animation générale des jeux. Si certains dans ce groupe glanent deux ou trois médailles d'or, les autres, bien souvent une dizaine de délégations participantes, rentrent généralement avec une gibecière sans or.
Au moment du bilan, l'on peut dire qu'au plan sportif, en dehors de quelques actes d'indisciplines observés ici et là, les jeux se sont globalement déroulés dans la concorde comme l'a souhaité l'organisation.