Quelle est la situation de la couverture médicale des Jeux universitaires ?
La couverture est bonne. Il s'agit d'une couverture médicale intégrée car chaque université gère avec ses médecins, ses infirmiers et ses masseurs. De même, nous formons un pool commun pour suivre les grands cas qui pourraient être appelés à se présenter au centre médical. Nous avons développé deux unités d'hospitalisation où nous recevons les cas les plus lourds, qui vont traverser la phase des consultations. Les médicaments sont distribués à tous ceux qui viennent, aussi bien les athlètes que les accompagnateurs.
Quels sont les maux les plus courants qui sont traités ?
C'est le paludisme qui est le plus recensé. En fait, il apparait très souvent à cause de la fatigue due aux différentes sollicitations subies par le corps.
Qu'en est-il des cas de diarrhées qui sont évoqués ces derniers temps ?
J'ai été surpris par l'évocation des ces cas de diarrhées. Nous avions 11 cas répertoriés, dont 3 hospitalisations. Ces derniers n'ont même pas eu à être évacués hors de l'université. On s'est occupé de ces cas ici. Tous sont d'ailleurs sortis. Les informations faisant état de 50% de cas de diarrhées chez les athlètes sont fausses et sont de nature à déstabiliser les athlètes. Si c'était le cas, on aurait arrêté la compétition. Ce n'est pas sérieux. Sur les trois hospitalisés, il y a deux cas de l'université de Buéa, et un seul cas de l'université de Yaoundé.
Qu'est-ce qui peut expliquer ces diarrhées ?
Les cas enregistrés peuvent même s'expliquer cas lors de la première journée, il a fait horriblement chaud. Ces enfants auraient pu consommer n'importe quoi de ce fait. Nous avons également cru comprendre que la cuisine des athlètes était critiquée. Mais il y a de la nourriture intra muros et extra muros. Or de notre côté, nous avons pris la peine de donner des certificats médicaux à tous ceux qui se sont engagés dans la restauration à l'université de Douala. Et il y a un suivi de ces activités. Cependant, on ne peut pas suivre les comportements de 4.000 athlètes avec tout ce qu'il y a autour comme restauration. Les trois cas évoqués sont mineurs. Les huit autres cas ont été reçus simplement en consultation. Nous leur avons donné des médicaments qui leur permette de reprendre leur activité sportive sans aller en hospitalisation. Nous avons des sérums de réhydratation orale qu'ils boivent avec des médicaments qui coupent la diarrhées. Ils se portent bien.