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L’université camerounaise au scanner

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Universite-de-Yaounde-II

Infrastructures insuffisantes au regard du nombre sans cesse croissant des bacheliers frappant aux portes des universités et grandes écoles au fil des ans, insuffisance des moyens financiers, faible délivrance des diplômes et des fautes de gestion. Ce sont là, quelques difficultés communes à toutes les universités camerounaises. Des difficultés qui ont constitué le menu des travaux de la Commission de coordination universitaire (CCU) tenus lundi à Yaoundé. C'était sous la présidence du ministre de l'Enseignement supérieur (Minesup), Pr Jacques Fame Ndongo, chancelier des Ordres académiques. « Le Minesup a l'obligation de réunir ses institutions universitaires, non pas seulement pour le changement de grades, mais aussi pour harmoniser les expériences et obtenir des orientations neuves pour un meilleur fonctionnement des universités », a déclaré le Pr. Jacques Fame Ndongo.

Pour un bon déroulement de l'année académique 2014-2015, la CCU a mis l'accent sur la gestion des finances publiques dans les universités d'Etat. « C'est la raison pour laquelle nous avons fait appel au représentant du ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l'Etat. Celui-ci a entretenu les institutions universitaires sur la transparence et la rigueur dans la gestion des finances publiques » a-t-il ajouté. Une gestion des universités qui leur permettra d'être de plus en plus conformes aux lois et règlements de la République. Selon lui, cette nouvelle gouvernance va permettre d'éviter les erreurs et de limiter les faux pas afin que les universités publiques deviennent véritablement des outils de production de richesses matérielle et immatérielle.

Autres points abordés : l'arrêté concernant l'habilitation à diriger les enseignements professionnels et technologiques, dans la mesure où le besoin en ce type d'enseignement se fait de plus en plus ressentir. Sur ce point, le Pr. Jacques Fame Ndongo a indiqué que : « Nous avons de plus en plus besoin de ce type d'établissement et il nous faut des experts de haut niveau parce que nous n'avons pas seulement besoin des vacataires, mais également de professeurs permanents ». Au cours de cette rencontre, la CCU a également fait mention des problèmes d'infrastructures qui se posent avec acuité. « Actuellement, nous trouvons des solutions palliatives pour résorber le flux exponentiel des étudiants évalué à au moins 60 000 nouveaux bacheliers et nouveaux titulaires du GCE Advanced Level chaque année. Il faut trouver des amphithéâtres, des ateliers, des salles d'informatique malgré les efforts remarquables que déploie l'Etat », a conclu le ministre. Pour le problème de la « diplômation », le Minesup a prescrit la fluidité dans la délivrance des diplômes.

Cameroon Tribune le 28 Oct 2014

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