Sous le thème "Pauvreté et développement dans un monde globalisé", la leçon inaugurale de la chaire "Savoirs contre Pauvreté" du Collège de France a regroupé un panel d'étudiants, enseignant et chercheurs dans la salle de formation du CNF de Yaoundé.
Le Collège de France a pour mission de diffuser à tous des connaissances savantes au niveau national et international, en contribuant au rayonnement du Français dans tous les domaines de le recherche et de la culture. Depuis 2009, cette institution en partenariat avec l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) organise des débats par visioconférence dans certains campus numériques francophones (CNF), après retransmission de leurs leçons inaugurales sur support audiovisuels.
C'est le cas de la leçon inaugurale « Pauvreté et développement dans un monde globalisé » dispensé par le Professeur François Bourguignon, Directeur de l'école d'économie de Paris. Après avoir envoyé le cours en support numérique, le professeur Bourguigon a animé par visioconférence une séance de questions débats le jeudi 17 Avril 2014, à 10 heures dans certains CNF dont celui de Yaoundé.
Pour cette occasion, des étudiants et enseignants-chercheurs se sont réunis dans la salle de formation du CNF de Yaoundé. Ils venaient notamment de l'Université de Yaoundé 1, l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC ), l'Institut sous-régional de statistiques et d'économie appliquée (ISSEA), et de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (ESSTIC) ; mais également de l'Université Cergy Pontoise, l'Université d'Alexandrie, et de l'Institut national des sciences appliquées et de technologie (INSAT) de Tunis. Leurs questions portaient entre autres sur le développement, notamment les plans d'ajustement structurels, l'éventuel décollage des pays pauvres, la place des matières premières dans le développement des pays pauvres, avec le cas particulier du Cameroun.
A la fin de la visioconférence, le rapporteur a remercié les différents CNF ayant pris part à ce débat en leur rappelant que l'Agence répondra toujours à sa valeur qui est le développement par la recherche. Il a encouragé la communauté universitaire à suivre des cours en ligne pour fructifier les débats. Il a également remercié l'AUF et a rappelé en guise de conclusion que l'avenir du monde se trouve en Afrique, car c'est elle qui pose jusqu'ici le problème de la croissance mondiale, elle ne devra donc pas gâcher l'opportunité qui lui est donné de se développer à travers ses ressources naturelles.
Les participants quant à eux étaient globalement satisfaits de leurs préoccupations. Mais le temps étant limité et l'espace du débats étant large, ils ont formulé le souhait d'une régularité des conférences semblables pour leur permettre d'étancher leur soif sur des domaines précis.