Neuf jours après la condamnation de cinq membres de l'association des étudiants de l'université de Buéa à 4 ans de prison ferme, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) est monté au créneau par la plume de son président, Maurice Kamto. Il dénonce ce qu'il qualifie de «mauvais message adressé à la jeunesse camerounaise dont le crime est de chercher à construire leur avenir et celui de leur pays dans de meilleures conditions de travail». Pour Maurice Kamto, l'Université est un lieu de débat et ne saurait être un instrument de barbarie. Dans ce communiqué signé le 22 novembre 2013, cette formation politique se refuse «au versement par personne à la somme de 500.000 FCFA comme amende et au paiement de 350.000 FCFA pour les frais judiciaires, soit au total 850.000 FCFA qui conditionnent leur libération provisoire».
Selon les faits, au Mois de juin 2013, le recteur de l'Université de Buéa, Pauline Nallova Lyonga aurait voulu imposer par la force un président des étudiants sans l'avis de l'association. Elle avait alors provoqué par cet acte le courroux des étudiants, qui avaient alors manifesté pour revendiquer de meilleures conditions d'études et de vie à l'Université, ainsi que l'indépendance dans la gestion de leur syndicat. Ainsi donc, le Mrc se met aux côtés des étudiants, et «reconnait leur droit à la manifestation pacifique, comme stipulé dans la Constitution de la République dit Cameroun et la Charte africaine». Pour cela, dans un communiqué de presse, Maurice Kamto, président du Mrc dénonce avec vigueur «l'acharnement des pouvoirs publics sur ces jeunes étudiants et interpelle les autorités sur les conséquences humaines de ces vies brisées».
Université de Buea: Le MRC appelle à la libération des étudiants
News Actualité Buea, Sud-Ouest, Cameroun
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© M.A | Mutations
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