Université de Dschang: Un Master recherche en «Afrique et mondialisation» lancé - Actualité
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Université de Dschang: Un Master recherche en «Afrique et mondialisation» lancé

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Validé en novembre 2013 par le conseil d’administration, il a été lancé le 03 février 2014 dernier avec une trentaine d’étudiants.

Les enseignements du nouveau Master recherche en «Afrique et mondialisation » sont dispensés depuis le 03 février 2014, à l’Université de Dschang. Logé au département d’Etudes africaines à la Faculté des Lettres et Sciences humaines, il vise «à voir comment l’Afrique peut se développer dans un contexte globalisé. Les questions de développement aujourd’hui ne peuvent plus se penser sans que l’on ne songe à résoudre l’épineuse question du rapport avec le village planétaire», a affirmé le chef de département, Professeur Carl Ebobisse. Le Master qui a démarré avec une trentaine d’étudiants comporte des cours d’une grande transversalité. On y aborde des questions d’ordre politique, économique, philosophique, littéraire et culturel. Pour le coordinateur du Master, «c’est le développement de l’Afrique qui est au centre de ce Master. À la fin, les organisations gouvernementales, les chancelleries africaines, les multinationales africaines, les industries culturelles, les universités pourront absorber les étudiants que nous aurons formés. C’est pour cela que nous embrassons plusieurs thématiques». Pour couvrir tous les cours et s’assurer que le programme dure 24 mois comme prévu, le département d’Etudes africaines a fait appel aux enseignants de la Faculté des Sciences juridiques et politiques, de la Faculté des Sciences économiques et de gestion et du département philosophie-sociologie-psychologie à la Faculté des Lettres et Sciences humaines.


© journalducameroun.com 
Des étudiants en Master recherche en «Afrique et mondialisation»  

Les titulaires de la Licence en sociologie, anthropologie, Lettres, droit, langues africaines et linguistique ou encore littérature et civilisations africaines» peuvent postuler à ce programme. Pour l’instant, il fait face à un sous-effectif si on le compare aux Masters proposés par d’autres départements. «C’est une véritable curiosité. Parce qu’en Afrique, le département d’Études africaines devrait être au centre des études à l’université. Le Recteur de l’université de Dschang est bien conscient de cela. Le conseil d’université de 2013 a pris la résolution selon laquelle tous les étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences humaines seront obligés de suivre au moins un enseignement au département d’Etudes africaines. Il y a donc une nouvelle orientation, laquelle permettra de faire prendre conscience de l’importance d’un tel département », explique le Prof. Carl Ebobisse. Le chef de département insiste sur les enjeux des études africaines dans un monde globalisé. «Avant de se lancer dans la mondialisation, il faut d’abord se connaître. Si non, on ne saurait y apporter quoi que ce soit. En plus, on ne peut pas se développer sans s’appuyer sur sa propre culture. Je crois que si les pays comme le Japon ou la Chine sont ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est parce qu’ils se sont d’abord appuyés sur leurs cultures. Les études africaines devraient être au centre de toutes les études en Afrique.» Le Master en «Afrique et mondialisation » est l’un des quatre nouvellement institués au département d’Etudes africaines à la FLSH de l’Université de Dschang. Les Masters en Linguistique et langues africaines, Linguistique appliquée, Littératures et cultures africaines ont ainsi été remodelés. Celui en «Linguistique appliquée» vise particulièrement la numérisation des langues africaines. Pour chacun de ces programmes, chaque étudiant est appelé à payer 50 000 F CFA pour une année universitaire, comme l’exige la réglementation.

Par Hindrich Assongo, Journal du Cameroun

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