Le document de mise en place du corps des jeunes volontaires a été validé le 17 juin, à l'issue de l'atelier cloturé par le ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique, Anatole Collinet Makosso.
L'étude de faisabilité de ce document a été réalisée en deux mois sur l'ensemble du territoire national, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population(Fnuap) et l'ONG France volontaire.
Elle avait pour objectif de mettre en œuvre un programme de volontariat au Congo et d'identifier les possibilités de travail partenariales avec des organismes œuvrant déjà dans le volontariat.
Ce programme concerne des jeunes dont l'âge varie entre 18 et 35 ans et qui doivent s' engager à plein temps pour une période donnée. Cette formation vise l'insertion professionnelle et qualifiante et surtout l'engagement participatif des jeunes.
La mise en œuvre du corps des jeunes volontaires au Congo est encore en phase expérimentale, a expliqué le directeur général de la jeunesse, Manu-Poaty. Ce corps leur permettra de se hisser au niveau des standards internationaux et d'épouser les contours de la charte africaine de la jeunesse qui fait obligation aux Etats de promouvoir la participation active de la jeunesse aux activités de la société.
D'après la représentante du Fnuap au Congo, Barbara Laurenceau, ce programme du corps des jeunes volontaires est une préoccupation du ministère de la Jeunesse, du Fnuap et de l'ONG France volontaire en vue d'amener les jeunes dans le monde du travail et de les assurer de leur engagement à servir le pays.
Pour le ministre Anatole Collinet Makosso, le corps des jeunes volontaires du Congo en création est un dispositif important et efficace pour promouvoir les valeurs de paix, de civisme ou de vivre ensemble. Il est aussi la réponse à l'employabilité des jeunes qui s'appuie sur une démarche globale dont les fondements sont posés et soutenus par l'Assemblée générale des Nations Unies et l'Union Africaine.
Le ministre de la Jeunesse a invité tous les acteurs de la société à s'impliquer sur ce programme afin que les projets d'hier soient une réalité conformément aux exigences des jeunes eux-mêmes et de la communauté internationale. «Des nombreuses Organisations non gouvernementales et divers programmes internationaux fournissent des volontaires désireux de s'impliquer dans des activités d'intérêts communautaires, propices à plusieurs jeunes désireux d'accumuler des expériences professionnelles utiles au décrochage d'un premier emploi salarié », a-t-il conclu.