Le régisseur sommé d'expliquer comment ces prisonniers se sont retrouvés en liberté sans laisser de traces.
Les présumés assassins de l'officier de police à la retraite Jean Wandji, dans la nuit du 20 au 21 octobre ont été appréhendés dans la nuit du mardi 5 novembre dernier. Pour réussir leur embuscade, le policiers de la délégation régionale de la police judiciaire de l'ouest ont juste suivi les traces des bijoux et des appels émis par les 2 téléphones volés à la veuve Odette Wandji.
Actuellement gardés dans l’une des cellules de la police judiciaire (Pj), les présumés assassins Vaël Guimbon, Kamté Jean Maurice, Liegap Ngueyong Serge et Kamdem Boniface sont tous des repris de justice. Le cas grave est celui de Boniface Kamdem, le chef du gang. Ce dernier est censé être encore en prison où il purge une peine, après avoir été récemment arrêté par l'officier Jean Wandji quelques semaines avant sa retraite. Les éléments de la PJ, en consultant les registres et fiches de la prison, ont été surpris de constater qu'aucune autorisation de sortie n'avait été notée dans le listing, qui accordait à Boniface Kamdem une quelconque journée de corvée, et rien ne signalait qu'il s'était évadé. Aussi que les chefs de poste de service à la prison centrale de Bafoussam le 20 octobre, jour-du crime, et le mardi 5 novembre jour de l'arrestation du suspect, ont été invités à s'expliquer, tout comme leur régisseur, devant la PJ. La police voudrait savoir comment un détenu censé être en permanence en prison, peut sortir à sa guise pour aller commettre un crime.